Dans l'encyclique de Pie XI, Ad sacerdotii catholici, le 20 décembre 1935, saint Joseph fait partie des exemples cités pour encourager le célibat des prêtres :
« De fait, la loi du célibat ecclésiastique, dont la première trace écrite, qui suppose évidemment une coutume plus ancienne, se rencontre dans un canon du Concile d'Elvire (28) au début du IVe siècle, alors que la persécution sévissait encore, ne fait que rendre obligatoire une certaine exigence morale, pourrions-nous dire, qui ressort de l'Evangile et la prédication apostolique.
Constater la haute estime dont le divin Maître avait fait montre pour la chasteté en l'exaltant comme une chose qui dépasse les forces ordinaires (cf. Mt 19, 11) ;
savoir qu'il était " fleur d'une mère vierge (29) ", et depuis l'enfance élevé dans la famille virginale de Marie et de Joseph ;
voir sa prédilection pour les âmes pures, comme les deux Jean, le Baptiste et l'Evangéliste ; entendre le grand Apôtre Paul, fidèle interprète de la loi évangélique et des pensées du Christ, prêcher le prix inestimable de la virginité, spécialement dans le but d'un service de Dieu plus assidu : celui qui est sans épouse se préoccupe des choses du Seigneur ; il cherche comment plaire à Dieu (1 Co 7, 32) ;
tout cela devrait pour ainsi dire nécessairement faire sentir aux prêtres de la Nouvelle Alliance l'attrait céleste de cette vertu choisie, leur faire désirer d'être du nombre de ceux à qui il a été donné de comprendre cette parole (cf. Mt 19, 11), et leur faire adopter spontanément cette observance, sanctionnée très tôt par une loi très grave dans toute l'Eglise latine, " afin que ce que les Apôtres ont enseigné - comme l'affirme à la fin du IVe siècle le IIIe Concile de Carthage - et ce que nos prédécesseurs ont observé, nous aussi, nous y soyons fidèles. »
(Pie XI, encyclique Ad sacerdotti catholici, § 30)