Nous avons longuement développé les vertus de Marie. Mais elles ne doivent pas être séparées de celles de Joseph.
C'est vrai pour les vertus morales : la familiarité de Joseph avec Marie devait se traduire dans un progrès continuel vers le bien. « La véritable amitié est fondée sur la vertu, tout ce qui, chez l'ami, est contraire à la vertu arrête l'amitié, et tout ce qui est vertueux la provoque. »[1] Joseph est entraîné par Marie à la prière et à toutes les qualités.
C'est vrai pour les vertus théologales : « Dieu doit passer toujours le premier, et c'est la volonté du cœur de Joseph, autrement ce ne serait pas l'époux de Marie. »[2]
[1] St Thomas, Somme Théologique, II-II Qu.106 a. 1
[2] M-D. Philippe, Préface dans C. Sauvé, Le mystère de Joseph, Nice 1978, p. IX.
F. Breynaert